Il n'est pas nécessaire d'aller en Amazonie pour voir de gros insectes pleins de mandibules et de pattes crochues prêts à vous déchiqueter pour l'hiver.
(à part pour ceux qui aiment les insectes, comme moi. Là, ça devient le taupe Seth (top 7) du bonheuuuuur gouttelettes de sang mal fichues )
Nota; je me suis inspiré d'une vidéo débile sur Youtube qui fait passer les insectes pour des monstres sanguinaires. Sans commentaire.
Numéro 7 (haaragha!!)
Le Rhinocéros atteint 4,5 centimètres. Seul le mâle porte une corne |
Les Rhinocéros sont relativement communs en France, dans les forêts de chênes, faîtes attention de ne pas leur marcher dessus. Ce ne sont pas de gros mammifères caparaçonnés africains, mais les plus gros dynastes d'Europe, c'est-à-dire les scarabées avec une grosse corne sur le front. Le plus triste chez les insectes, c'est que ce sont les plus gros qui vivent, en général, le moins longtemps; ils ne supportent pas l'hiver, et étant à sang froid*, avoir un aussi gros corps à réchauffer est handicapant. On les appelle insectes saisonniers. Mais alors, comment font-ils pour survivre? Leurs larves vivent enfouies sous des souches pourries dont elles se nourrissent. La chaleur produite par la décomposition leur fait un vrai sauna. Elles se nourrissent là, sagement, pendant quelques années avant de devenir adultes, et de se reproduire. Ce n'est pas là le mode de vie de tous les monstres ignobles que je vais vous montrer, mais c'est celui de tous les scarabées.
*C'est pas tout à fait ça, mais ce serait trop long à expliquer. Retenez qu'ils ont besoin de chaleur.
Numéro 6 (glürghupsürrh!!)
Le terrifiant hanneton foulon est sans doute le scarabée européen le plus exigeant, ce qui explique sa rareté. Pensez donc; pour survivre, ce mastodonte de 3,5 à 5 centimètres, gros comme mon pouce, a besoin à l'état larvaire de bonnes racines de pin toutes fraîches dans un sol sablonneux, et encore, des racines de vieux pin, dans une forêt pas exploitée, ce qui est rare aujourd'hui. L'adulte, lui, se nourrit de feuilles diverses, mais il adore tellement les feuilles de vigne qu'il serait prêt à se damner pour en manger, et que ce toxicomane a même du mal à survivre sans. En résumé, il lui faut une forêt de pins centenaires avec un sol sablonneux à côté d'un vignoble bio AOC, sans quoi il est incapable de survivre. Il est sur la liste rouge des animaux les plus menacés dans bien des départements, si ça continue, ce superbe insecte méconnu va disparaître...
Numéro 5 (wrôpzja!!)

Numéro 4 (marlanha pockeit!!)

Numéro 3 (Ctulhu! Ctulhu! Ctulhu!)
La courtilière ou taupe-grillon est le croisement contre-nature entre une taupe et un grillon, et dans le temps, elle était aussi efficace qu'un bulldozer pour détruire votre plantation de tomates, du moins c'est ce qu'on dit, je ne le crois qu'à moitié. Pourvue de terrifiantes pattes fouisseuses à griffes automatiques à charges de dynamite, cette perfide créature vit tapie au fond de ses galeries, et attend que votre gamin approche de son trou pour lui sauter au cou et le dévorer de l'intérieur. Son régime alimentaire terrifiant, composé à 50% de bébés, à 50% de vieilles dames et à 50% de caniches, la hisse au sommet de la chaîne alimentaire. Plus sérieusement, elle aime, à l'instar de la taupe, les vers de terre et les grosses larves, genre hannetons. Pour le jardinier, c'est donc une amie, et qu'elle tue deux-trois mémés par-ci par-là est accessoire, et puis comme ça la chambre de papi se libérera enfin pour que vous puissiez y mettre votre collection de cochons d'inde empaillés, tiens, papi, et si t'allais faire un tour dans le potager? C'est un Orthoptère, c'est-à-dire une proche parente des grillons et des sauterelles. Elle peut faire 6,5 centimètres.
Numéro 2 (Hiroshima!! Nagasakiiii!!!)
La Grande sauterelle verte est, comme son nom l'indique, une grande sauterelle verte, dont la femelle peut avoisiner facilement les 5,5 centimètres, un monstre sauterelliquement parlant. Cette abomination de Satan est pourvue d'une paire d'antennes démesurées, qui dépassent parfois la longueur du corps, et dont la principale fonction est de fouetter la victime humaine pour l'étourdir, et ainsi la dévorer avec plus de facilité.
Pourvue de fortes mandibules, cet orthoptère fort courant adore les champs et friche et les prairies d'herbes touffues, où elle attend sournoisement les petits enfants aux joues bien roses dont elle raffole. À part cela, elle est de mœurs carnassières et aime dévorer moult petits insectes. Elle aime varier son menu avec quelques végétaux et employés de la poste. Le plus terrifiant chez cette bestiole, c'est l'énorme ovipositeur de la femelle; ce long appendice tubulaire sert à la ponte des œufs, le plus souvent dans les oreilles de votre chat ou de votre gamin aux joues roses. Les jeunes dévorent ensuite la très goûtue cervelle de la créature parasitée. Parfois, les sauterelles moins diaboliques préfèrent ménager un trou dans la terre où leur progéniture pourra passer l'hiver sans craindre le froid avant d'éclore au printemps.
Numéro 1 (tintintinTin!!!)
La crème de l'horreur des insectes européens est appelée CAPRICORNE. En plus d'être souvent énormes (plus de six centimètres, dit-on), les capricornes, terrifiants coléoptères allongés, possèdent des antennes démesurément longues à gros anneaux répugnants. Soit dit en passant, j'appelle capricornes les plus grosses espèces de longicornes.Ces horribles insectes, marrons ou noirs, sont de forme allongée et possèdent des mandibules très puissantes destinées à vous crever les yeux. Les titanesques larves sont plus sournoises encore; elles adorent le bois en général et les charpentes en particulier, et s'ingénient ainsi à faire s'effondrer votre maison sur votre figure, de préférence la nuit pour qu'il y ait plus de morts. Ses grands yeux noirs trahissent sa nature satanique (et même pire, ils sont les disciples avoués de la secte de Mickael Jakson qui avait pour but de transmettre le moon walk à tout l'humanité et ainsi faire la sombrer dans une décadence dansante faite de discothèques non stop. Si vous voyez un capricorne danser le moon walk, appelez-moi.).
Ces insectes, magnifiques avouons-le, se raréfient, toutes espèces confondues, toujours parce qu'ils ne peuvent survivre sans forêts inexploitées. Replanter les arbres, c'est bien joli et c'est "éco-durable" (gaga!), mais les forêts d'exploitation sont de saintes catastrophes pour la biodiversité, ce que personne, à part les pelés et les tondus dans mon genre, ne dit jamais.
Nota: un ami m'a aimablement laissé prendre en photo son capricorne, trouvé mort dans un patelin de l'Isère, pour illustrer mon article. La photo est franchement moche, mais mes doigts donnent l'échelle.
Bien sûr, j'adore les insectes, et spécialement ceux que je vous ai présentés. Préserver ces belles créatures me semble important, aussi lèverez-vous les bannières contre l'extension des forêts d'exploitation en France, à ma place parce que j'ai la flemme. Il va sans dire que mon article est bourré d'erreurs intentionnelles destinées à tordre le cou à la phobie des insectes, qui est ridicule vue leur petite taille. Pour l'amateur aguerri, mon article constituera donc un instructif jeu des 10.000 erreurs. Le premier à m'envoyer les 10.000 recevra une boîte de chocolats entamée.
Merci de m'avoir lue, laissez-moi vos impressions,
Votre dévouée Fa assistée de Seth et de Rascarcapac. Qui l'a invité, celui-là?!!
Pourvue de fortes mandibules, cet orthoptère fort courant adore les champs et friche et les prairies d'herbes touffues, où elle attend sournoisement les petits enfants aux joues bien roses dont elle raffole. À part cela, elle est de mœurs carnassières et aime dévorer moult petits insectes. Elle aime varier son menu avec quelques végétaux et employés de la poste. Le plus terrifiant chez cette bestiole, c'est l'énorme ovipositeur de la femelle; ce long appendice tubulaire sert à la ponte des œufs, le plus souvent dans les oreilles de votre chat ou de votre gamin aux joues roses. Les jeunes dévorent ensuite la très goûtue cervelle de la créature parasitée. Parfois, les sauterelles moins diaboliques préfèrent ménager un trou dans la terre où leur progéniture pourra passer l'hiver sans craindre le froid avant d'éclore au printemps.
Numéro 1 (tintintinTin!!!)
Un beau capricorne récolté à Vieux-Vaugris |
Ces insectes, magnifiques avouons-le, se raréfient, toutes espèces confondues, toujours parce qu'ils ne peuvent survivre sans forêts inexploitées. Replanter les arbres, c'est bien joli et c'est "éco-durable" (gaga!), mais les forêts d'exploitation sont de saintes catastrophes pour la biodiversité, ce que personne, à part les pelés et les tondus dans mon genre, ne dit jamais.
Nota: un ami m'a aimablement laissé prendre en photo son capricorne, trouvé mort dans un patelin de l'Isère, pour illustrer mon article. La photo est franchement moche, mais mes doigts donnent l'échelle.
Bien sûr, j'adore les insectes, et spécialement ceux que je vous ai présentés. Préserver ces belles créatures me semble important, aussi lèverez-vous les bannières contre l'extension des forêts d'exploitation en France, à ma place parce que j'ai la flemme. Il va sans dire que mon article est bourré d'erreurs intentionnelles destinées à tordre le cou à la phobie des insectes, qui est ridicule vue leur petite taille. Pour l'amateur aguerri, mon article constituera donc un instructif jeu des 10.000 erreurs. Le premier à m'envoyer les 10.000 recevra une boîte de chocolats entamée.
Merci de m'avoir lue, laissez-moi vos impressions,
Votre dévouée Fa assistée de Seth et de Rascarcapac. Qui l'a invité, celui-là?!!
À bon lecteur, Salut!
2 commentaires:
Ahahhhhh...
Ce style léandriesque sied étrangement bien à un article sur les insectes. Il a de l'avenir, ce p'tit gars.
Il est juste regrettable de ne pas avoir cité dans votre palmarès le fameux Phasme-Bâton du midi. Je n'ai pas sous la main de quoi vérifier, mais il me semble bien qu'il dépasse tous ses dauphins en longueur, bien que, comme son nom l'indique, ce ne soit guère qu'une brindille avec rien dans les bras au milieu de tous ces gros baraqués.
Pour information (de vos lecteurs), le capricorne n°7 est en fait un Aegosoma scabricornis, de taille somme toute assez modeste. Je suppose que vous faisiez référence à Cerambyx cerdo, le grand capricorne bien connu, qui est effectivement immense. Et puis c'est le mien.
Léandriesque??
Je ne fais foncièrement pas dans le léandriesque, illustre Tripoda, bien que j'apprécie beaucoup ce que fait Léandri. Lui, il assume de toujours parler de lui, et si on y regarde de plus près, il ne parle pratiquement que de lui, chose que je ne fais pas. Il a aussi tendance à se plaindre pour des causes assez personnelles et qui le présentent comme un papi ronchon, ce qui participe au comique, il est habile; il sait se décrédibiliser à bon escient, chose que je ne fais pas. Mon article s'appuie sur un de mes principaux centres d'intérêt, alors que Léandri s'intéresse à tout, souvent sans approfondir, ce que je trouve dommage. Vraiment, mon article a quelques petits côtés "léandriesques" par-ci par-là, mais seulement parce que je trouve intéressant ce style journalistique, qui sied bien au satirique. Je ne suis pas un petit Léandri, n'exagérons rien.
Je n'avais jamais entendu parler de ce "phasme-bâton", je vais chercher immédiatement des images sur Internète.
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